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Philippe de Florainville (14..-15..)
Philippe de Florainville est la fille de René de Florainville, bailli de Clermont et maître d'hôtel du duc de Lorraine, et de Anne de Norroy. Fille d'honneur de la duchesse de Lorraine et reine de Sicile, elle se marie à Michel Le Gronnais en 1515. Elle meurt à une date inconnue.
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Jacomette Bataille (14..-1473)
Jacomette Bataille est la fille de Jean Bataille dit le Jeune et de Jacomette Chaverson. Elle épouse Michel Le Gronnais, avec qui elle a six enfants connus. Elle meurt des suites d'un accouchement le 27 mai 1473 : Michel ne se remarie pas.
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Jennette Le Gronnais (13..-13..)
Jennette Le Gronnais est l'une des deux filles connues de Joffroy Le Gronnais et d'Isabelle Moyelan. Elle épouse Jean de Warise, seigneur de Neufchâtel et de Cons, avec qui elle a trois fils : Renaud, Joffroy et Bertrand. Elle meurt à une date inconnue après 1343.
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Poincignon Le Gronnais (14..-1469)
Poincignon Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Il est le premier époux de Philippe, fille de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers. Ce mariage sert à consolider le lien entre les deux familles, Lorette s'étant remariée avec le père de Poincignon à la mort de Joffroy Desch : on marie ainsi les enfants issus du premier lit. Mais le mariage est de courte durée, car Poincignon meurt jeune adulte le 18 avril 1469. À sa mort, il y a un long conflit de succession entre son épouse Philippe et les frères déshérités de Poincignon. Son corps est inhumé au couvent des Frères Prêcheurs.
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Isabelle Marcoul (13..-13..)
Isabelle Marcoul est la fille de Jean Marcoul dit de Jurue et de Lorette de Val. À la mort de son frère François Marcoul, c'est elle qui hérite du patrimoine familial. Riche héritière, elle se marie avec Poince Le Gronnais dit des Changes, dont elle est la seconde épouse. Il meurt la laissant veuve entre 1367 et 1373. Elle meurt à son tour après 1384.
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Isabelle Bataille (14..-1504)
Isabelle Bataille est l'une des trois filles de Jean Bataille dit le Jeune et de Jacomette Chaverson, sa deuxième épouse. Elle se marie avec Renaud Le Gronnais dit le Jeune en 1480 ou avant. Les deux époux meurent au cours de l'année 1504.
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Marguerite Le Gronnais (14..-15..)
Marguerite Le Gronnais est la fille de François Le Gronnais avec sa deuxième épouse, Françoise Le Gronnais. Elle épouse en premières noces Joffroy de Raigecourt le 22 novembre 1512. Le mariage est de courte durée, Joffroy meurt dès 1517. Sans doute encore sans descendance, elle convole en secondes noces avec Louis de la Grandfaux. Elle meurt après un long veuvage après 1571, âgée de plus de 75 ans.
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Épitaphe d'Alixette Remiat (†1548)
Après sa mort, Alixette Remiat fait placer cette stèle à côté de celle de son époux Renaud Le Gronnais, décédé accidentellement en 1531. La stèle rappelle qu'un service funéraire doit être célébré quatre fois par an en faveur des deux conjoints, et renvoie à la stèle de Renaud pour les détails.
La stèle d'Alixette est décorée de quatre écus correspondant à ses quatre quartiers de noblesse : en haut, les écus de ses grands-parents paternels : Remiat à gauche et Renguillon à droite, et ceux de ses grands-parents maternels : à gauche, Apremont aux merlettes, et à droite, Choiseul. Les écus ont été repeints, le dernier au moins fautivement : les armes de la famille champenoise de Choiseul portent D'azur, à la croix d'or, cantonnée de vingt billettes du même (croix et rectangles jaune sur fond bleu).
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Épitaphe de Renaud Le Gronnais le Jeune (†1531)
Renaud meurt dans l'effondrement de sa maison le 15 février 1531. Il est enterré dans l'église Saint-Martin, où sa veuve Alixette Remiat fait placer cette stèle funéraire. Le texte rappelle la fondation d'un service funéraire en sa faveur : une vigile et une messe solennelle, quatre fois par an. L'acte juridique de fondation est déposé dans le coffre (« arche ») de l'aman Henri de Gorze.
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Maheu Le Gronnais dit Volgenel (13..-13..)
Maheu Le Gronnais est le fils de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et d'une certaine Afélix. Il épouse Seliziette Renguillon à une date inconnue. Le couple a cinq enfants. Il meurt entre 1367 et 1375.
Il possède un texte appelé « Lez Grand Pardon à Rome », peut-être sous forme de cahier. Son fils Werry en hérite et le donne à copier en 1397 au possesseur anonyme de la chronique de Baudoin d'Avesnes aujourd'hui conservée à Berne.
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Jean de Montarby (14..-154.)
Jean de Montarby, seigneur de Charmoille et de Dampierre est le fils de Perceval de Montarby et de Jeanne de Daillancourt, dame de Fréville. Partisan bourguignon, Jean épouse Anne, fille de François Le Gronnais le 11 février 1500. À l'occasion des noces, son beau-père François Le Gronnais organise une joute en place du Change. Jean meurt possiblement vers 1544. Seule sa fille, Barbe, se marie parmi les gens de paraiges et ses trois fils choisissent de ne pas entrer en paraiges, se mariant au sein de la noblesse locale.
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Anne Le Gronnais (14.-1548)
Anne Le Gronnais est la fille de François Le Gronnais avec sa première épouse, Perrette Louve. Le 11 février 1500, elle épouse Jean de Montarby, seigneur de Charmoille et de Dampierre, partisan bourguignon. À cette occasion, une joute est organisé par François Le Gronnais, son père, en place du Change avec la présence de nombreux nobles bourguignons. Anne meurt en 1548, sans doute veuve.
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1500 - Joute en place du Change pour le mariage de Jean de Montarby et d'Anne Le Gronnais
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Épitaphe de Françoise Le Gronnais (†1504)
Dans la chapelle Saint-Éloi et Saint-Georges en l'église paroissiale Saint-Maximin se trouve l'épitaphe de Françoise Le Gronnais, morte le 4 octobre 1504, deuxième épouse de François Le Gronnais. L'épitaphe moulurée est encadrée à gauche par celle de Perrette Louve, la première épouse de François, et à droite par celle de Jean Le Gronnais, fils du premier lit de son père. Françoise est décédé des suites de son accouchement (gésine d'enfant), le 1er octobre 1504 ; son enfant meurt aussi 3 jours plus tard. Il est inhumé avec le corps de sa mère. L'inscription est marquée B sur le relevé des Monuments Historiques. À l'origine, les lettres saillantes et sculptées étaient dorées sur fond bleu dans le mur qui faisait face à l'autel.
Traduction de l'épitaphe : « Ci-bas, sous la prochaine tombe armoriée, est inhumé le corps de dame Françoise Le Gronnais, femme de messire François Le Gronnais chevalier et fille de feu messire Michel Le Gronnais chevalier et de dame Jacomette Bataille, et trépassa étant en gésine d'enfant le premier jour d'octobre M Vc IIII. Priez pour elle. Et sous cette tombe est inhumé l'enfant dont elle accoucha le XXVIIIe jour de septembre l'an dessus dit et trépassa le IIIIe jour d'octobre et fut appelé Jenet.
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Épitaphe de Jean Le Gronnais (†1502)
Dans la chapelle Saint-Éloi et Saint-Georges en l'église paroissiale Saint-Maximin se trouve l'épitaphe de Jean Le Gronnais, mort le 15 novembre 1502, fils de François Le Gronnais avec sa première femme, Perrette Louve. L'épitaphe moulurée est à droite de celles de Perrette Louve, sa mère, et de Françoise Le Gronnais, deuxième épouse de son père. Elle est marquée C sur le relevé des Monuments historiques. À l'origine, les lettres saillantes et sculptées étaient dorées sur fond bleu dans le mur qui faisait face à l'autel.
Traduction de l'épitaphe : « Ici devant, dessous la tombe qui est plombée dessus, git Jean Le Gronnais, échevin du palais de Metz, fils de François Le Gronnais chevalier et de dame Perrette Louve, femme dudit seigneur François, lequel dit Jean trépassa de ce siècle le mardi 15e jour du mois de novembre l'an mil Vc et deux pour lequel vous prierez Dieu pour son âme. »
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Monument funéraire de François Le Gronnais (†1525)
Selon les notes de Henri-Marie Dupré de Geneste, l'imposant mausolée de François Le Gronnais se trouvait dans la chappelle Saint-Éloi et Saint-Georges en l'église paroissiale Saint-Maximin. Il se présentait comme un coffre carré couvent d'une grosse lame de cuivre au bout des deux extrémités s'élevaient deux colonnes doriques. Il était surmonté d'un entablement, d'une frise, d'une grosse corniche et d'un couronnement, avec une arcade cintrée de 6 pieds de haut et de 7 à 8 pieds de large. Il s'y trouvait également une statue grandeur réelle en pierre blanche de François avec tous ses atouts de chevalier (épée dans son fourreau, cote de maille, brassards, cuissards, cuirasse et manteau de chevalier aux armes des Gronnais), couché sur son dos sur une table de marbre noir avec un coussin sous la tête. Sur le centre de l'arcade étaient représentées 8 écus armoriés qui surpomblaient son épitaphe : Ogéviller, Chevilly, Dieu-Ami, Drouin, Gronnais, Abocourt, Daniel et Mortel. Sur des corniches près du mausolée, 28 statuettes représentaient ses 28 enfants, chaque prénom étant écrit en lettre d'or sur leur base. En tout, c'étaient 51 statuettes qui étaient posées sur les corniches sans que l'on sache, selon les observation de Dupré de Geneste, lesquelles auraient été attribuées aux enfants et aux épouses de François Le Gronnais.
Traduction de l'épitaphe : « Ici devant git messire François Le Gronnais, chevalier et échevin du palais, fils de feu messire Renaud Le Gronnais chevalier et de dame Perrette Dieu-Ami, en son vivant conseiller et chambellan de l'empereur Charles Quint, lequel, entre autres vertus dont il a été richement doué, est décédé père de vingt-huit enfants procréés des feues dames Perrette Louve, Françoise Le Gronnais et Barbe Desch, ses feues femmes et épouses, ainsi que clairement est donné à voir par les mémorables sculptures posées en cette chapelle. Ledit seigneur François Le Gronnais, délaissant par mort naturelle sa quatrième femme et épouse dame Barteline de Boulan, rendit l'âme à Dieu le premier jour de janvier en l'an 1525 entre les humains. Il vécut très humainement l'espace de 74 ans. Priez Dieu pour lui afin qu'il vive éternellement. »
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Épitaphe de Catherine de Créhange (†1544)
Dans la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi située dans l'église Saint-Maximin se trouvait l'épitaphe de Catherine de Créhange, épouse de Claude Le Gronnais, morte le 6 novembre 1544. Aujourd'hui détruite, cette épitaphe nous est connue par le relevé des bénédictins de la collection Barbé de juin 1778. Il s'agirait probablement d'une plaque de marbre ou de cuivre qui était encadré par quatre armoiries. Dans le coin supérieur gauche, se trouvait l'écu d'alliance Gronnais-Créhange; dans le coin supérieur droit, celui de Raville-Septfontaines ; dans le coin inférieur gauche celui de Puttelange; dans le coin inférieur droit celui d'Autel.
Traduction de l'épitaphe : « Ci-git noble et généreuse dame, dame Catherine de Créhange, en son vivant femme et conjointe de noble seigneur Claude Le Gronnais, seigneur de Talange, laquelle décéda le 6e jour de novembre l'an après la nativité de notre seigneur 1544. Priez Dieu pour elle. »
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Catherine de Créhange (15..-1544)
Catherine de Créhange est la fille de Jean baron de Créhange et de Puttelange et d'Ermengarde de Raville, issu d'un lignage de la Lorraine germanophone. Elle épouse Claude Le Gronnais le 5 février 1532. Elle meurt le laissant veuf le 6 novembre 1544. Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Maximin dans la chapelle Saint-Éloi et Saint-Georges.
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Poince Baudoche (14..-1465)
Poince Baudoche est le fils d'Arnould Baudoche et d'Isabelle Le Gronnais. Il épouse en premières noces Marguerite de Vy. Il s'agit d'un double mariage : son frère Jean Baudoche épouse Béatrice, la soeur de Marguerite. Après la mort de son épouse avant 1436, il convole en secondes noces avec Catherine Le Gronnais, veuve de Jacques Le Hungre. Il laisse veuve à son décès le 23 avril 1465 et son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Gaspard Le Gronnais (1...-15..)
Gaspard Le Gronnais est un des fils de François Le Gronnais et de sa deuxième femme, Françoise Le Gronnais. Il épouse en premières noces Claude, fille de Conrad de Serrières et de Claude Baudoche, veuve de Joachim Chaverson. Devenu veuf entre 1522 et 1528, Gaspard se remarie avec Barbe de Harange, issue d'un lignage noble lorrain le 25 mai 1528. Le frère de Barbe, Jean de Harange, épouse Anne Le Gronnais, la fille du premier lit de Gaspard, scellant doublement l'alliance entre les deux familles. Gaspard meurt après 1536, laissant Barbe veuve.
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Claude de Serrières (14..-152.)
Claude de Serrières est la fille de Conrad de Serrières et de Claude Baudoche. Elle épouse en premières noces Joachim Chaverson en juillet 1515. Veuve dès 1522, elle se remarie avec Gaspard Le Gronnais, l'un des fils de François Le Gronnais. Elle meurt à une date inconnue avant 1528 le laissant veuf. Celui-ci se remarie alors avec Barbe de Harange.
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Joffroy de Raigecourt (14..-1517)
Joffroy de Raigecourt est le fils cadet de Philippe de Raigecourt dit Xappel et de Catherine de Ville. Il épouse Marguerite Le Gronnais le 22 novembre 1512. Mais le mariage est de courte durée : Joffroy meurt sans descendance en 1517. Veuve, Marguerite se remarie avec Louis de la Granfaux.
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La Grange-aux-Ormes
La Grange-aux-Ormes est un gagnage situé dans le pays de Metz, au sud de la ville près de Marly. Si le château actuel date du XVIIIe siècle, il existait un bâtiment plus ancien construit par les religieux de Notre-Dame-des-Champs avant 1187. En 1321, le gagnage est sous la suzeraineté du comte de Bar qui l'engage pour 300 deniers à un certain Collignon, citain de Metz. Quelques décennies plus tard, en 1404, il est passé aux mains des de Vy. A partir de 1409, il devient une propriété de la cathédrale de Metz et intègre le temporel de l'évêché de Metz. Le fief est cédé à la famille d'Apremont, qui l'engage à plusieurs familles des paraiges messins. En 1500, il est engagé aux Chauvain ; puis le domaine est définitivement vendu par Claude d'Apremont aux Le Gronnais.
Rien ne subsiste du château médiéval. Le parc et jardin à l'arrière du château a été reconverti en golf en 1991, appartenant à Pierre Bogenez.
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Chronique de Jacomin Husson et continuation par Renaud Le Gronnais (Paris, BNF, FR 5395)
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1520 - Michel Le Gronnais enlève une femme mariée