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Catherine Chaverson (14..-1508)
Catherine Chaverson est la fille de Joffroy Chaverson et de Jennette Grognat. Elle se marie en premières noces avec Pierre Le Gronnais le 3 août 1467 dans l'église Saint-Gorgon. Après le décès de Pierre survenu le 26 juillet 1474, elle se marie en deuxièmes noces avec Nicolle Desch en octobre 1476. Une nouvelle fois veuve en 1487, elle se marie avec Louis de Lenoncourt le 7 janvier 1489, dont elle est la seconde épouse. Elle décède en juillet 1508. Elle donne des vitraux aux Récollets, connus par des relevés modernes.
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Catherine de Chahanay (15..-1598)
Catherine est la fille de Antoine de Chahanay et de Aliénor de Dommartin. Elle épouse en premières noces Jacques, fils de Thiébaut Le Gronnais. Les Chahanay sont particulièrement liés aux familles des paraiges. Sa soeur Madeleine épouse Philippe Roucel, alors que son autre soeur Nicolle épouse Richard de Raigecourt. Devenue veuve entre 1542 et 1567, elle se remarie avec Nicolas de Landres le 31 janvier 1567. Veuve une nouvelle fois en 1583, elle meurt à son tour le 6 octobre 1598. Son corps est inhumé à Fléville.
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Catherine de Créhange (15..-1544)
Catherine de Créhange est la fille de Jean baron de Créhange et de Puttelange et d'Ermengarde de Raville, issu d'un lignage de la Lorraine germanophone. Elle épouse Claude Le Gronnais le 5 février 1532. Elle meurt le laissant veuf le 6 novembre 1544. Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Maximin dans la chapelle Saint-Éloi et Saint-Georges.
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Catherine Le Gronnais (12..-13..)
Catherine Le Gronnais est la fille de Joffroy Le Gronnais et d'une mère inconnue. Elle épouse Philippe, fils de Philippe Tignienne dit Chaving. Le couple a cinq enfants qui nous soient connus : Idette, Joffroy, Perrin, Marguerite et Augustin. Elle meurt à une date inconnue dans la première moitié du XIVe siècle. Son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs, mais sa sépulture est sans date.
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Catherine Le Gronnais (13..-13..)
Catherine Le Gronnais est la fille de Poince Le Gronnais dit l'Aveugle et d'une certaine Contesse. Elle se marie avec Jean Le Hungre. C'est un double mariage, son frère Thiébaut Le Gronnais se marie avec Mahaut Le Hungre, la soeur de Jean. Catherine meurt avant 1391. Sa sépulture se trouvait dans l'église Notre-Dame-aux-Champs, avant d'être transférée aux Célestins en 1444.
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Catherine Le Gronnais (13..-1472)
Catherine Le Gronnais est la fille de Laurent Le Gronnais et de Catherine Baudoche. Elle se marie en premières noces à Jacques le Hungre en 1411. Il la laisse veuve et sans enfants le 3 mai 1433. Elle convole en deuxièmes noces avec Poince Baudoche entre 1433 et 1436. Veuve une nouvelle fois le 28 avril 1465, aucune descendance ne lui est connue. Elle mène une vie pieuse durant les dernières années de sa vie, bienfaitrice de l'église Saint-Martin-en-Curtis et du couvent des Célestins. Elle fonde un autel à Saint-Martin en 1467, dont elle détaille la fondation en 1472, et qui est sans doute associé à la commande plusieurs vitraux. Selon le nécrologe de l'hôpital Saint-Nicolas, elle fait reconstruire en 1471 les infirmeries des femmes et des hommes ainsi que la cour de l'hôpital.
Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Martin.
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Catherine Le Gronnais (14..-1490)
Catherine Le Gronnais est la seule enfant issue de l'union entre Pierre Le Gronnais et Catherine Chaverson. Elle est la première épouse de Nicolle de Heu, avec qui elle se marie le 9 novembre 1489. Le mariage est de courte durée, elle meurt le 18 novembre 1490 durant l'épidémie de peste.
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Catherine Le Gronnais (14..-1516)
Catherine Le Gronnais est la fille de Michel Le Gronnais et de Jacomette Bataille. Elle est la seule épouse de Jean d'Abrienne dit Chaving avec qui elle se marie en 1493 ou avant. Elle meurt en 1516, le laissant veuf. Il meurt assassiné par son serviteur en 1523 vers l'âge de 60 ans.
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Chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi (XIVe siècle)
La chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi est fondée par Poincignon Dieu-Ami et par Alixette Mortel, sa femme, le 27 juillet 1365, comme en témoigne la plaque de fondation toujours en place dans l'église Saint-Maximin. Elle est connue pour être l'une des plus importante chapelle des paraiges. Depuis le mariage entre Renaud Le Gronnais et Perrette Dieu-Ami, dernière descendante des Dieu-Ami, ce sont les Gronnais et leurs descendants qui y sont inhumés.
Le 5 août 1778, la chapelle ne pouvait plus accueillir de nouvelles sépultures. Elles furent transférées à Coin-sur-Seille, un château qui appartenait à la famille Le Gronnais. Les monuments funéraires de cette chapelle, détruits durant la Révolution, nous sont connus principalement par les descriptions et dessins d'érudits des XVIIe et XVIIIe siècles : Paul Ferry, Dom Tabouillot et Dupré de Geneste.
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Château de Ladonchamps Au début du XVe siècle, le gagnage de Ladonchamps appartient à Lorette, femme de Colignon Baudoche ; on y élève chevaux, vaches et porcs. À la fin du XVe siècle, il s'agit d'un château qui appartient à André de Rineck. Après sa mort, en 1527, il passe aux mains de Philippe II de Raigecourt, dont André était le tuteur depuis la mort de son père Philippe I de Raigecourt, dit Xappel en 1500.
Philippe II de Raigecourt n'ayant pas de fils, c'est Anne, sa fille aînée, qui hérite du château. Mariée avec Jacques Desch, le château de Ladonchamps est transmis à leur mort à Anne Desch, leur fille aînée. À son décès en 1581, le château est finalement acquis par son deuxième époux, Renaud Le Gronnais qui meurt en 1613. Il est détruit après la Seconde guerre mondiale. Le domaine conserve une chapelle et des communs (actuelle commune de Woippy).
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Chronique de Jacomin Husson et continuation par Renaud Le Gronnais (Paris, BNF, FR 5395)
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Chroniques de Hainaut dites de Baudoin d'Avesnes, de Nicolle Louve (Paris, BNF, FR 15460)
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Claude de Serrières (14..-152.)
Claude de Serrières est la fille de Conrad de Serrières et de Claude Baudoche. Elle épouse en premières noces Joachim Chaverson en juillet 1515. Veuve dès 1522, elle se remarie avec Gaspard Le Gronnais, l'un des fils de François Le Gronnais. Elle meurt à une date inconnue avant 1528 le laissant veuf. Celui-ci se remarie alors avec Barbe de Harange.
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Claude Le Gronnais (14..-14..)
Claude Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais et de Lorette de Herbévillers. Il meurt mineur à une date inconnue entre 1456 et 1466. Son corps est inhumé avec celui de sa soeur Jennette en l'église Saint-Maximin où on trouve son épitaphe.
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Claude Le Gronnais (15..-1572)
Claude est la seule enfant de Michel et de Marguerite de Norroy à parvenir à l'âge adulte. Elle est l'unique héritière du patrimoine familial à Louvigny, Jouy et Marly. Elle fait reconstruire la maison-forte de Louvigny qui lui vient de son père. Elle épouse avant 1542 Christophe d'Orjault dont elle est la seconde épouse. Elle meurt en octobre 1572. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Claude Le Gronnais (150.-15..)
Claude Le Gronnais est le fils de Thiébaut Le Gronnais et de Perrette Roucel. Il se marie le 5 février 1532 en premières noces avec Catherine, fille de Jean de Créhange et d'Ermengarde de Raville. Le jour des noces à l'hôtel de Burtaigne, la galerie de l'hôtel s'effondre sur les invités. Devenu veuf en 1544, convole en secondes noces avec Claude, fille de Aimar de Prie et de Claudine de la Beaume, le 22 novembre 1546. Il meurt à une date inconnue.
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Clés de voûte du cloître de Saint-Vincent
Le cloître de l'abbaye Saint-Vincent est reconstruit par Nicolle Le Gronnais, abbé entre 1415 et 1452. Il est détruit par un violent incendie en 1705, puis reconstruit. Du cloître médiéval, on ne conserve plus que quatre clés de voûte qui sont remployées dans la reconstruction. Trois d'entre elles sont replacées dans le nouveau cloître, aujourd'hui dans le lycée Fabert. Elles représentent le combat de Samson contre le lion, Dieu le Père et le pélican nourrissant ses petits de son propre sang (image symbolique du sacrifice du Christ).
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Collard Le Gronnais (12..-133.)
Collard Le Gronnais est le fils du riche banquier Philippe Le Gronnais et d'une mère inconnue. Il se marie à une certaine Idette dont il a trois enfants qui nous soient connus : Poince, mariée à Ingrand Burchon, Maheu et Philippe. Après avoir participé à l'assassinat de Ferry d'Épinal, il est condamné au bannissement de la cité en 1314 par les Treize jurés. Il meurt entre 1335 et 1336.
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Collin Paillat (13..-1429)
Collin Paillat est le fils de Burthe Paillat et d'une mère inconnue. À la mort de son frère de Lowy Paillat dit l’échevin. À la mort de son frère Louis en 1400, il obtient la charge d’échevin du palais. Il épouse Poincerelle, fille de Jean Le Gronnais et de Collette Baudoche. Le couple a un seul fils qui nous soit connu : Burtignon Paillat, qui meurt peu de temps après son père en 1430. Collin Paillat meurt le 28 septembre 1429 et son corps est enseveli au couvent des Célestins. En 1404, il est possiblement le propriétaire du gagnage de Grozieulx, à moins qu'il ne s'agisse de son oncle paternel homonyme. Sa femme Poincerelle et son fils meurent à leur tour en septembre 1430. Avec la mort de Burtignon Paillat, sans doute encore jeune enfant, s'éteint possiblement le lignage des Paillat à Metz.
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Didier Le Gronnais (14..-1466)
Didier Le Gronnais est le fils de Michel Le Gronnais et de Jacomette Bataille. Il meurt de peste le 15 août 1466, encore mineur et sans alliance, durant la terrible épidémie de peste qui ravage la ville.
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Dizain de Michel Le Gronnais Le dizain est un objet de dévotion : le chrétien compte ses prières en égrenant les grains de ce chapelet. Michel Le Gronnais a choisi d'être enterré avec ce dizain : il est fait de dix grains de buis et porte en son extrémité une croix en buis. Entre la croix et le dizain se trouve un noyau d'abricot dont chaque face est sculptée : d'un côté on reconnaît les armes de sa famille (trois tours superposées dans un écu à entourage à chevrons), de l'autre un buste d'homme : le personnage est vêtu à la mode des élites du XVIe siècle, barbu et coiffé d'une toque.
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Écu sculpté de Catherine Le Gronnais (†1472) Cet écu décorait la tombe de Catherine Le Gronnais dans l'église Saint-Martin. Il porte les armes des Baudoche, qui sont celles de Poince, mari de Catherine, et des Gronnais, qui sont celles de sa famille paternelle.
Les Baudoche portaient : "d'azur aux chevrons de gueules et d'argent de huit pièces, au chef d'azur, chargé de deux tours d'or", les Gronnais : "de gueules à six tours d'argent posées trois, deux et un." Au XIXe siècle, Lorrain reproduit l'écu avec ses couleurs, sans qu'on sache s'il s'agit d'une reconstitution ou de l'état originel de l'objet.
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Épitaphe d'Alixette Remiat (†1548)
Après sa mort, Alixette Remiat fait placer cette stèle à côté de celle de son époux Renaud Le Gronnais, décédé accidentellement en 1531. La stèle rappelle qu'un service funéraire doit être célébré quatre fois par an en faveur des deux conjoints, et renvoie à la stèle de Renaud pour les détails.
La stèle d'Alixette est décorée de quatre écus correspondant à ses quatre quartiers de noblesse : en haut, les écus de ses grands-parents paternels : Remiat à gauche et Renguillon à droite, et ceux de ses grands-parents maternels : à gauche, Apremont aux merlettes, et à droite, Choiseul. Les écus ont été repeints, le dernier au moins fautivement : les armes de la famille champenoise de Choiseul portent D'azur, à la croix d'or, cantonnée de vingt billettes du même (croix et rectangles jaune sur fond bleu).
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Épitaphe de Catherine de Créhange (†1544)
Dans la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi située dans l'église Saint-Maximin se trouvait l'épitaphe de Catherine de Créhange, épouse de Claude Le Gronnais, morte le 6 novembre 1544. Aujourd'hui détruite, cette épitaphe nous est connue par le relevé des bénédictins de la collection Barbé de juin 1778. Il s'agirait probablement d'une plaque de marbre ou de cuivre qui était encadré par quatre armoiries. Dans le coin supérieur gauche, se trouvait l'écu d'alliance Gronnais-Créhange; dans le coin supérieur droit, celui de Raville-Septfontaines ; dans le coin inférieur gauche celui de Puttelange; dans le coin inférieur droit celui d'Autel.
Traduction de l'épitaphe : « Ci-git noble et généreuse dame, dame Catherine de Créhange, en son vivant femme et conjointe de noble seigneur Claude Le Gronnais, seigneur de Talange, laquelle décéda le 6e jour de novembre l'an après la nativité de notre seigneur 1544. Priez Dieu pour elle. »
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Épitaphe de Françoise Le Gronnais (†1504)
Dans la chapelle Saint-Éloi et Saint-Georges en l'église paroissiale Saint-Maximin se trouve l'épitaphe de Françoise Le Gronnais, morte le 4 octobre 1504, deuxième épouse de François Le Gronnais. L'épitaphe moulurée est encadrée à gauche par celle de Perrette Louve, la première épouse de François, et à droite par celle de Jean Le Gronnais, fils du premier lit de son père. Françoise est décédé des suites de son accouchement (gésine d'enfant), le 1er octobre 1504 ; son enfant meurt aussi 3 jours plus tard. Il est inhumé avec le corps de sa mère. L'inscription est marquée B sur le relevé des Monuments Historiques. À l'origine, les lettres saillantes et sculptées étaient dorées sur fond bleu dans le mur qui faisait face à l'autel.
Traduction de l'épitaphe : « Ci-bas, sous la prochaine tombe armoriée, est inhumé le corps de dame Françoise Le Gronnais, femme de messire François Le Gronnais chevalier et fille de feu messire Michel Le Gronnais chevalier et de dame Jacomette Bataille, et trépassa étant en gésine d'enfant le premier jour d'octobre M Vc IIII. Priez pour elle. Et sous cette tombe est inhumé l'enfant dont elle accoucha le XXVIIIe jour de septembre l'an dessus dit et trépassa le IIIIe jour d'octobre et fut appelé Jenet.